…. Le racket à l’école ….
LE RACKET A L‘ECOLE : CA N‘ARRIVE PAS QU‘AUX AUTRES !!!
détecter s’il subit des violences …
un enfant agressé est presque toujours malheureux. il n’a plus confiance en lui et se sent finalement coupable de la violence dont il a été victime. Son comportement change ( peur inhabituelle, bêtises nombreuses, troubles du sommeil … ). Il rechigne à aller à l’école. Ses résultats scolaires baissent sans raison apparente. Il devient agité ou se replie sur lui-même, mange de moins en moins et est inquiet quand le téléphone sonne. Toute une série de signaux qui doivent vous alerter.
Comment l’aider ?
La première chose à faire, c’est de lui en parler. Sans le brusquer ni le culpabiliser. S’il est encore petit, essayer de rencontrer son maître pour évaluer la gravité de la situation et si rien ne s’améliore, le directeur, voire le responsable "violence" à l’inspection d’académie. Si votre enfant est victime de violences, notamment de racket, dans l’établissement ou à ses abords, rencontrer le chef d’établissement. Une plainte peut être déposé au commisariat de police. Le rassurer, s’il craint des représailles, car les racketteurs sont souvent peu courageux: une fois repérés, en général, ils se font plus discrets.
Déculpabiliser le victime
Il est possible de dire à l’enfant: "Obliger quelqu’un par la menace ou la force, à donner de l’argent ou des objets, c’est du racket et c’est un délit. Le coupable, ce n’est en aucun cas la victime, mais l’agresseur. Ne rien dire, c’est inciter le racketteur à recommencer. Si tu est victime de racket ou d’autres violences, il faut en parler à un adulte en qui tu as confiance: parent, professeur, assistance social du collège … " Il est donc prudent d’expliquer avant la rentréé scolaire, les formes que peut prendre la violence et les moyens de s’en protéger. Si le quartier est peu rassurant, lui proposer de rentrer de l’école en groupe, car les racketteurs s’attaquent de préférence aux plus faibles et aux plus isolés.
Qui sont les victimes de la violences ?
Il n’y a pas de profil type de victime. Mais les agresseurs s’attaquent, en principe, à plus faibles qu’eux. Cettes faiblesse eput être physique, mais également psychologique. Ainsi l’enfant timide, introverti, isolé, sans copain ou peu enclin à se rebeller risque d’être la proie idéale. L’origine, le handicap, l’apparence ( lunette, appareil dentaire ), les capacités intellectuelles, tout ce qui peut marquer une différence notable par rapport aux autres est aussi souvent sujet à moqueries, dans le meilleurs des cas. La situation peut vite empirer, si rien n’est fait à temps
Pour en savoir plus …
S.O.S Violences : 08.01.55.55.00 ( du lundi au vendredi de 9h à 18h
Jeunes violence écoute : 08.00.20.22.23 ( seulement dans la région parisienne, tous les jours de 8h à 23h )
Fil santé jeunes : 08.00.23.52.36 ( tous les jours, de 8h à minuit )
Inter service parents : 01.44.93.44.93 ( du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h sauf le mercredi après-midi et le jeudi matin )
Stop la violence : 01.43.38.57.13 ( du lundi au vendredi, de 9h30 à 18h30 ).
Et coyais-moi, CA N’ARRIVE PAS QU’AUX AUTRES …